Le Tribunal Coutumier
Le Tribunal Coutumier est une juridiction traditionnelle mise en place pour promouvoir la conciliation, la paix et la cohésion sociale au sein de la communauté. Placé sous la supervision du ROI, ce tribunal fonctionne par délégation de pouvoir à un collège de personnes choisies pour leur proximité avec l'administration juridique, leur intégrité morale et leur profond attachement aux valeurs de loyauté et de paix.
Les audiences se tiennent les jours traditionnels appelés LE'DALAP, dans l’enceinte du foyer du Palais Royal de Baleng.
Le Tribunal est composé :
- D’un Président du Tribunal Coutumier
- Deux rapporteurs
- Des questeurs.
Tous sont nommés par le ROI Baleng.
Les décisions rendues sont officialisées par une délibération, actée par une grosse portant la mention de réconciliation, visée et validée par le ROI. L’objectif principal de cette instance est la restauration de l’harmonie sociale à travers des résolutions acceptées par les parties concernées.
Le Tribunal Traditionnel
Le Tribunal Traditionnel est une instance exceptionnelle du système judiciaire coutumier, spécifiquement créée pour statuer sur les affaires graves liées à la sorcellerie, aux Problèmes mystiques
Placée sous la haute supervision du ROI, cette juridiction siège en première instance sous l’égide d’un collège de notables, appelés NKU’NGAN, présidé par le WOUOLA NTO’MBEM, gardien de la forêt secrète sacrée.
Les audiences se tiennent lors des jours traditionnels appelés PFESA, dans un cadre hautement symbolique : à ciel ouvert, sous un arbre mystique, situé dans un lieu sacré connu sous le nom de NKWOIK’NEPFEN, que l’on peut traduire par le Couloir du Purgatoire.
Chaque délibération rendue par cette instance est soumise à l’approbation finale du ROI, qui invite les parties concernées à se soumettre à un rituel de purification. Ce rituel vise à préserver les intéressés du risque ultime d’être dirigés vers la "case de la mort", appelée NDA’NDWET.
Il s’agit ici d’un jugement spirituel suprême, considéré comme un point de non-retour. Une fois admis dans la case de la mort, l’individu est symboliquement confié au jugement de son âme. Le verdict définitif se manifeste généralement dans un délai de sept jours.